Rédigé par Paul VINCENT | Classé dans : Non classé
Chaque jour, la télévision présente un maire différent qui se plaint des résultats de la fibre optique dans sa commune. J'ai connu la mauvaise expérience de la tempête de Noël 1913. Les câbles électriques et téléphoniques étaient arrachés sur tout le village de Bodieu. Au voisinage du Camp des Rouëts, le PLU limite la hauteur des poteaux à 1,50 m. Lors de la réflexion des réseaux, l'électricien a pris en compte cette obligation. Pour le téléphone, la tranchée a été creusée, les téléphonistes ont négligé leur engagement et posé des poteaux en bois. L'élagage se faisait avec une perche d'élagage. En 2022, ils les ont remplacés par des poteaux métalliques si haut que les câbles passent dans les vieux arbres nécessitant des nacelles imposant de faire appel à une des trois entreprises prescrites par la Mairie. (L' une ayant déjà massacré ma clôture). Dans un rapport sur Bodieu, Marie-Suzanne de Ponthaud, architecte en chef des Monuments
historiques, avait exigé la réduction de l'impact visuel du métal dans le village de Bodieu.
Ayant enseigné les normes pour mieux prendre en compte la qualité dans différentes écoles de télécom, je suis particulièrement vexé des résultats actuels.
La lettre ci-dessous a déclenché, dans la semaine, l'intervention sur place d'un architecte des bâtiments de France.
Dans quelques années, nos chers élus afficheront leur fierté d'avoir contribué à préserver le patrimoine local.
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